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Maïa

Roman

Maïa

éditions 7e Ciel
Maïa a 7 ans et c’est l'âge de raison. Très heureuse d’entrer à l'école, elle devra pourtant affronter les premières difficultés de son existence. Vaillante, spontanée, émotive et gaie, elle s'appuie sur un environnement familial solide et chaleureux pour appréhender la vie avec sensibilité et sagesse. À Brodnica, petit village au sud de Poznań en Pologne, les scouts s'organisent pour rechercher les traces de personnes disparues pendant la guerre. Des amitiés, et quelques frayeurs, aussi, jalonneront les sentiers de sa témérité. Maïa sortira-t-elle indemne de cette aventure ? Sans doute pas complètement…

Dès son plus jeune âge, en Pologne, Elzbieta Beaujard aime écrire et dessiner. Deux passions qui vont s’entrelacer et se nourrir mutuellement au fil des années. Aujourd’hui, au fond de son sac, vivent deux carnets. L’un, auquel elle confie ses réflexions et l’autre, qu’elle abreuve de ses projets artistiques. Ces deux compagnons de tous les jours représentent pour elle une irremplaçable mémoire des instants, un formidable puits sans fond pour ses inspirations – chaque mot et chaque coup de crayon formant un petit miroir reflétant ses joies, ses rêves, ses fascinations et sa mélancolie si slave. Croquer dans les récits d’Elzbieta – qu’elle nous offre comme des invitations aux voyages – répond en réalité à un besoin profond et de plus en plus actuel de retour aux essentiels, à la Terre, et aux nobles sentiments, sources des plus profondes émotions, et des plus grands frissons.

ISBN : 978-2-491851-04-0
Date de parution : 19.09.2020
Format : 21 x 14,8 x 1 cm
Nombre de pages : 152

Quelques avis et commentaires à propos du livre

« Cette histoire autobiographique est touchante, le style est fluide et nous entraîne dans le sillage de Maïa avec toute sa fraicheur et sa sensibilité de petite fille de 7 ans.

En Pologne communiste, Maïa après le décès de sa chère grand-mère suivi d’un déménagement d’une ville vers un petit village , se retrouve au seuil de sa nouvelle école un peu désorientée : nouvel environnement, nouvel appartement, nouveaux camarades mais elle fait front et dès le premier jour elle se retrouve très entourée . Tom le jeune frère de son instituteur l’entraîne à la recherche de personnes disparues pendant la guerre aux alentours du village à la façon jeu de piste. Ces personnes disparues ont une histoire , des proches qui n’ont jamais su ce qu’ils sont devenus et comment, et Maïa petite fille de 7 ans se retrouve très impliquée dans cette quête… »

Françoise Floch

« Je viens de terminer « Maïa ». Pas de doute, l’auteur sait raconter une histoire, avec ce qu’il faut de mystères, ceux de l’enfance, et ceux de l’Histoire. La dernière page (très réussie) est à la fois sobre et bouleversante. J’ai lu ce livre comme un roman d’apprentissage, mais aussi comme un témoignage. Impossible de séparer les deux. J’aime bien aussi cette approche historique façon  » Vu du côté Polonais. » Il y a quelque chose comme une mélancolie et une sensibilité slaves dans ce qu’écrit Elzbieta Beaujard. Il y a aussi un attachement profond à la famille, à l’enfance, à cette gaîté qui signale que nous sommes vivants. La dernière page ,particulièrement dramatique est très crédible, hélas.
« Maïa »est un livre sur l’enfance que peuvent apprécier les adultes , comme les enfants, au moins à partir de 12 ans. Le style, très soigné, est en effet de facture relativement classique. Et puis la construction du récit sous la forme d’un voyage dans le temps, mais aussi sous la forme d’une enquête ou d’une énigme, sur fond de scoutisme, rendent le roman accessible aux enfants. Bonne idée d’avoir associé les Scouts à l’ enquête de « Maïa ». Dans mon souvenir, l’Association clandestine des scouts polonais a participé,pendant la Seconde Guerre Mondiale , à la résistance de la jeunesse polonaise. Le regard d’un enfant, il n’y a rien de mieux pour juger les adultes qui l’ont exposé aux tourments de l’Histoire et de la guerre . »

Patrice Litolff

« Maïa, un roman (presque) autobiographique, sensible, familial, addictif… tant de qualificatifs pour ce simple texte qui aura pour effet de vous faire parfois sourire, parfois pleurer, mais surtout de vous emporter irrémédiablement… 😉
Que puis-je en dire en tant qu’éditeur ? Que je me souviens de cette lecture comme si je venais de refermer le livre ? Que des larmes – parfois de joie, parfois d’émotion – m’ont voilé le regard à plusieurs reprises au cours des corrections ? Que cette rencontre est une des plus belles que j’ai eu l’occasion de faire ces dernières années dans le milieu littéraire ? Qu’à chaque rencontre je suis ébloui pas son talent, non seulement d’auteure, mais aussi de peintre/illustratrices (la couverture est de sa main) ? Devrais-je vraiment vous dire tout cela ? Ne risque-je pas de changer le cours du temps ? J’en doute, car ayant eu l’occasion à maintes reprises de rencontrer son humilité, je sais qu’elle restera avant tout les pieds sur terre, et qu’elle me répondra en souriant : « Tu exagères encore ! » avec son charmant accent slave 😉. »

Gérald Vausort

« J’ai choisi Maïa pour m’accompagner pendant ces quelques jours de vacances et ce fut un vrai plaisir. J’ai apprécié la délicatesse des sentiments, la pudeur pour les exprimer, toute la tendresse et l’humanité des personnages. Ce fut aussi la découverte d’un aspect de la Pologne à une certaine époque et les non-dits sont plus révélateurs que les grandes déclarations. Sans compter le suspense final! Merci pour ce sourire optimiste en cette période déconcertante. »

Marie-Noëlle

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